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Economie et finance, travail - Page 6

  • TI publie son indice de corruption des pays exportateurs

    TRANSPARENCY_INTERNATIONAL.jpgEn cette journée mondiale de lutte contre la corruption, Transparency international publie son Indice de Corruption des Pays Exportateurs

    "Cet indice classe les 22 principaux exportateurs - qui représentent 75% des exportations mondiales et des investissements directs étrangers - en fonction de la tendance de leurs entreprises à verser des pots-de-vin à l'étranger. Cet indice évalue également la propension à la corruption d’entreprises évoluant dans 19 secteurs spécifiques, les plus touchés étant ceux du bâtiment, de l'immobilier, du pétrole et du gaz."

    La France se classe en 9è position, dans le second peloton comprenant USA, Singapour et Espagne :

    • C'est mieux que l'Italie, 17è, et que les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) qui ferment le classement et où de telles pratiques sont monnaie courante.
    • Mais c'est moins bien que la Belgique et le Canada, en tête de classement, et aussi que l'Allemagne, le Japon, l'Angleterre, qui sont également dans le premier peloton. Il y a encore des progrès à faire

    Site et rapport complet : ici

  • Automobile : les 3 géants américains mendient au Sénat

    alg_gm.jpgLors d'une première audition courant novembre, les "big three" (Ford, GM, Chrysler) avaient planchés tous trois devant le Sénat Américain pour demander une aide gouvernementale. Ils avaient brandi le spectre de la faillite, la leur et celle de leurs sous-traitants, au total entre 2 et 3 millions d'emplois. Mais ils n'avaient pas convaincu les Républicains.

    Hier, deuxième audition. Cette fois, ils ne sont pas arrivés en jet privé, mais en voiture hybride. Cela suffira-t-il ?

    Les constructeurs américains ne vont pas bien depuis longtemps. Ils n'ont pas su anticiper la crise pétrolière, et fabriquent toujours des modèles trop gros et trop consommateurs.

    Mais il y a aussi aujourd'hui au niveau mondial une surcapacité de production évidente : depuis quelques années, si on ajoute les objectifs de production de tous les groupes automobiles, on dépasse largement les prévisions de volume du marché toutes marques, ce qui démontre qu'il y aura des perdants...

    Il y a finalement trois scénarios :

    1. Soit un ou plusieurs constructeurs font faillites et ferment définitivement ("article 7")
    2. Soit plusieurs constructeurs se mettent sous l'article 11 et réduisent significativement leur voilure puis éventuellement fusionnent ou s'allient pour redevenir suffisamment gros pour être compétitif mondialement
    3. Soit rien de tout cela, mais des aides pour perfuser les plus faibles : la partie n'est que remise à plus tard.

     

  • La crise sonne la fin de l'ultra-libéralisme

    Dans un interview au Monde, Michel Rocard indique que pour lui, la crise ne sonne pas la fin du libéralisme, mais la fin de l'ultra-libéralisme.

    Il plaide entre autres pour une meilleure régulation des monnaies à l'échelle mondiale.

    Contrairement à ce qu'a fait le PS, il indique qu'il aurait "naturellement" voté pour le plan de soutien aux Banques de N. Sarkozy.

  • Capitalisme, & humanisme

    schutz_anton_joseph_labourseparis.jpgQu'est ce qui fait le cours d'une action en bourse ? Beaucoup de choses, plus ou moins compréhensibles à mon échelle. Mais à la base, il y a me semble-t-il deux phénomènes.

    Premier phénomène. Si une entreprise dit "achetez mes actions, je vous donnerai un bénéfice de 6€ par action", et que vous estimez qu'elle va tenir parole avec 40% de chances, combien êtes vous prêts à acheter cette action, si par ailleurs pour avoir 4€ sans risques, vous devez placer 100€ sur votre livret A (hypothèse d'un taux à 4%) ? Il y a des chances que vous soyez prêts à mettre 6€/4% * 40%, soit 60€, grand maximum. Dans ce cas, votre raisonnement est un raisonnement d'investisseurs/entrepreneur, qui pour établir sa confiance dans ce que lui annonce les dirigeants de l'entreprise, se renseigne un peu sur le secteur de marché, l'entreprise, sa stratégie, etc... Bref c'est l'esprit d'un capitalisme entreprenarial. Et si le cours de l'action baisse ou monte, peu vous importe, tant que vous pensez pouvoir toucher vos 4€ par an et par action en moyenne sur du long terme, et que vous croyez au projet de cette entreprise.

    Deuxième phénomène. Si vous allez un cran plus loin, et que vous vous dites : "aujourd'hui, l'action est valorisée à 60€ car l'entreprise a annoncée 6€ par action et que les gens estiment la probabilité d'atteinte du résultat à 40% (les agences de notation qui font un peu la loi, parlent d'un "coefficient beta" qui revient un peu au même), mais moi je pense que l'entreprise dans le futur va annoncer encore mieux (par exemple 12€ par action) car le contexte va évoluer, ou que tout simplement la confiance générale des investisseurs va augmenter. Et finalement l'action va se valoriser à 120€ et je pourrai donc la revendre en faisant un bénéfice maximum. D'ailleurs, y qu'à voir ça fait déjà 10 jours qu'elle monte de 1% par jour" : alors vous êtes plus dans la spéculation car votre raisonnement ne se fait plus sur le résultat de l'entreprise mais sur l'idée qu'ont ou qu'auront les autres investisseurs des futurs résultats de l'entreprise, et que vous vous placez vraisemblablement dans une optique plus court terme.

    Le monde financier est allé trop loin dans cette voie. Je ne suis pas un expert, et l'idée peut facilement être taxée de simpliste et naïve : mais il faudrait réussir à revenir un peu vers la première approche, et surtout : mettre l'Homme au centre des décisions. Passer du CAPITALisme à l'HUMANisme. Car sinon on risque de revenir au SOCIALisme, qui met l'ETAT au coeur de tout, et qui a montré son inefficacité.