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Economie et finance, travail - Page 10

  • Une fusion possible dans le monde syndical

    338755365.jpgOn notera cette semaine l'annonce d'une possible fusion : celle de deux syndicats, la CFE-CGC et l'UNSA, sur laquelle les instances dirigeantes se prononceront jeudi. Cette décision si elle se confirme d'ici la fin de l'année, serait sans doute la conséquence du projet de réforme sur la représentatitivité des syndicats.

    Rappelons qu'aujourd'hui 5 syndicats sont considérés représentatifs (CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC). A ce titre, ils sont autorisés à se présenter au premier tour des élections professionnelles, les autres devant attendre un second tour, qui n'a lieu que si la participation a été inférieure à 50%. Un syndicat représentatif dispose en outre d'avantages matériels. D'autres syndicats frappent à la porte de la "représentativité", comme Sud.

    La réforme prévoit de baser la "représentatitivé" sur les résultats aux élections du CE ou des délégués du personnel, un syndicat n'étant alors jugé représentatif dans une entreprise que s'il atteint 10% aux élections, et les chiffres étant consolidés pour établir les réprésentativités par branche.

  • Fin de la grève chez Dacia

    L'usine Renault de Roumanie a redémarré vendredi à 13H, après presque trois semaines de grève.  Les syndicats ont obtenus + 28% d'augmentation. Le salaire moyen est désormais de 354€ par mois, 43% de plus que la moyenne roumaine d'après la direction de Renault.
    Pour rattraper le retard de production, des jours de fermeture en avril vont être annulés.

    La direction chiffre les pertes à 13 millions d'euros, mais Reuters a estimé les pertes entre 30 et 50 millions d'euros.

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  • Emploi : un bon cru en 2008 ?

    367157701.jpgLe Figaro publie aujourd'hui un article optimiste (il a fallu que je le cherche bien dans l'actualité du moment !)

    2008 devrait être un bon cru pour l'emploi

    L'article indique cependant que les entreprises ont de plus en plus de mal à trouver les bonnes compétences et qu'un recrutement n'est pas un forcément un emploi supplémentaire car certains correspondent à des transferts de salariés dans la même entreprise, d'autres à une mobilité salariale d'une entreprise vers une autre.

    Je suis par contre étonné qu'il ne mentionne pas aussi le phénomène "papy-boom", c'est à dire que des embauches sont aussi effectuée pour compenser les départs à la retraite massifs des enfants du baby-boom : le nombre de départs à le retraite augmente, et donc mécaniquement, le nombre de recrutements augmente aussi. Le taux de chômage devrait lui-aussi baisser à grâce à ce phénomène, mais espérons que si le progrès ne pas dépasse pas cette amélioration mécanique, le gouvernement n'ira pas jusqu'à clamer que c'est grâce à sa politique...

     

  • La fin du low-cost ?

    Deux phénomènes sont remarquables ces temps-ci :

    • D'une part une croissance folle en Chine et en Inde et d'autres pays émergent, croissance qui s'accompagne de tensions sur les marchés des matières premières (pétrole, mais aussi acier, riz...) dont les prix grimpent à vitesse grand V en raison de la demande croissante et une offre qui ne suit pas...
    • D'autre part, un développement social de ces pays, avec par exemple des Grève à l'usine Dacia en Roumanie, à l'usine Nike Ching Luh Shoes au Vietnam, et l'adoption fin 2007 par la Chine d'une législation sociale d'inspiration européenne.

    Les pays dits "low-cost" vont-ils donc se rapprocher des "high costs" plus vite qu'on ne pourrait le penser ? Si tel était le cas, celà créerait potentiellement deux crises :

    • crise environnementale, car l'état de l'art technologique et encore plus les technologies mises en oeuvre dans les pays low cost ne permettent pas un développement "propre"
    • crise inflationiste, possible mais jugée peu probable à court terme d'après les économistes, car les revendications salariales dans les pays low-cost seraient en fait compensées par des gains de productivité.

    Si les conséquences semble difficilement prévisibles, il semble clair cependant que nous entrons dans une nouvelle économie de la rareté : on peut alors s'attendre à un repli sur soi des pays qui vont réduire leurs exportations pour se servir d'abord (comme l'Egypte pour le riz), repli sur soi dont les états très dépendants des importations risqueraient de pâtir...

    La France par exemple, prendrait alors peut-être massivement conscience de l'intérêt de son électricité nucléaire et revaloriserait peut-être son agriculture, mais pâtirait sûrement d'un cruel manque de certains minerais et industries primaires associées.

    A suivre...

  • On ne riz plus, on est ver !

    Deux informations ont attiré mon attention aujourd'hui.

    La première est inquiétante : c'est l'augmentation de 30% du prix du riz à la bourse de Bangkok, suite à l'annonce par l'Egypte d'arrêter ses exportations.

    Je connaissais le riz Basmati (Inde), le riz Thaï, le riz américain (Uncle Ben's), le riz de Camargue... Vous connaissiez le riz Egyptien ? Moi non.  Et pourtant, renseignement pris, l'Egypte est bien un gros producteur de riz, dans la vallée de Nil. En fait le plus gros producteur du Moyen Orient. On peut donc comprendre une certains réaction des marchés : mais à ce point...  J'entendais sur BFM ce matin que les variations des cours que l'on vit en ce moment étaient surtout liées à un déséquilibre : les liquidités ne sont plus chez les Banques, mais chez les spéculateurs, qui en profitent...

    Peu réjouissant, tout celà...

    Mais heureusement,  la seconde information m'a rassuré : si nous ne pouvons plus manger de riz, peut-être pourrons-nous manger... des insectes ? D'après un article du Temps, le journal suisse, l'ONU voudrait en effet favoriser la consommation d'insectes.

    Les avantages seraient multiples :

    1. le taux de conversion est excellent : jusqu'à 90% de ce qu'ils mangent est converti en viande, contre 10% pour l'élevage classique : que d'économies en fabrication et transport de nourritures pour bétail !
    2. ils ont des propriétés nutritives intéressantes
    3. ils produisent peu de déchets, 80% de leur corps se mange contre 50% pour l'élevage classique

    La substitution de la viande classique par des insectes permettrait donc de réduire la pression sur les ressources naturelles mondiales, et mieux faire face à la croissance démographique à venir. Seul hic : c'est un peu répugnant pour notre culture occidentale (mais de nombreux pays en font des mets de choix) : il est donc envisagé de les convertir en farine.

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