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  • Bayrou : priorité à l'organisation !

    718976081.2.jpgFrançois Bayrou l'a dit : après des municipales difficiles, priorité à l'organisation du mouvement !

    On nous annonce donc une réunion du Conseil National, puis des élections pour les sections et les fédérations une fois que des règlements intérieurs auront été définis.

    J'avais un peu de mal à m'y retrouver, j'ai donc relu les statuts et réalisé deux schémas que je vous livre modestement :

    1. un schéma des instances et leurs rôles
    2. le même schéma montrant qui nomme/élit qui

    A noter que la conférence nationale n'est toujours pas constituée, et que le premier conseil national qui se tiendra le 15 mai devra sans doute élire la commission de contrôle et de conciliation (qui peut être saisie par 20 membres, et qui peut radier des adhérents : elle va peut être avoir du boulot)

    En espérant que ça clarifiera un peu.

  • Qualité de l'air 2007 à Boulogne

    1187539537.jpgSi le nombre de jours d'alertes AIRPARIF n'augmente pas de façon significative en Ile-de-France, la qualité de l'air à Boulogne-Billancourt continue à se dégrader, c'est en tout cas ce que démontrent les données AIRPARIF 2007 que j'ai analysées (cliquer sur la vignette pour agrandir) :

    • la moyenne annuelle de l'indice de l'air se dégrade depuis 2004, passant de 3,6 à 3,83 (+6%)
    • le glissement se situe en "milieu de tableau" : le nombre de jours "moyens"  et "médiocres" (indice 5 à 7) augmente (+22 jours entre 2004 et 2007) au détriment des jours "bons" (indices 3 et 4) dont le nombre a diminué à peu près d'autant (-21 jours entre 2004 et 2007)

    Une nouvelle démonstration qu'il est grand temps d'agir pour inverser la tendance.

    Et enfouir une avenue ne changera rien sur les émissions des pots d'échappement des voitures !

  • Première interview de PCB

    PC Baguet a donné son premier interview post-élection, au journal le Parisien.

    Il persiste sur son projet d'extension de la ligne 9, mais laisse entrevoir que l'enfouissement n'est pas pour demain ("il faut d'abord poser les bases de la maison")...

    Il aborde aussi la démocratie de proximité, il souhaite doubler les interlocuteurs dans chacun des 7 quartiers. Mais au lieu de mettre deux conseillers par quartier ce qui est un bon début, ne serait-il pas plus judicieux à terme de redessiner et réduire la taille des quartiers comme le proposait le Modem dans le premier chapitre de son programme ?

    4091551.jpgCar même si c'est souvent le cas dans les grandes villes, est-il normal que les côtés impairs et pairs d'une grande avenue fassent partie d'un quartier différent ? Utiliser les grands axes comme frontières a un côté pratique administrativement parlant, mais ne correspond pas aux quartiers vécus par les habitants, qui s'articulent plus autour des centralités marchandes (cliquer sur la carte ci-contre), des stations de bus/métro les plus proches voire des écoles de leurs enfants.

  • Des navets sur les toits de Boulogne ?

    174612435.jpgOn parle beaucoup de toits végétalisés.
    Les projets pour le Trapèze de Boulogne-Billancourt prévoient d'ailleurs l'utilisation de cette technique.

    Ils permettent entre autres :

    • d'éviter l'engorgement des réseaux d'assainissement,
    • de contribuer à l'assainissement de l'air,
    • d'offrir des surfaces complémentaires d'espaces verts,
    • d'améliorer l'isolation phonique et thermique des bâtiments
    • de réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain (exemple : 6% des toits de Montréal couverts = 1°C en moins l'été)

    2087126714.jpgL'exposition "Le monde dont tu es le héros", sur l'Ile Saint-Germain, m'a permis de découvrir une initiative complémentaire à la végétalisation : des potagers sur les toits, sortes de jardins ouvriers sur les toits.

    Puisqu'en région parisienne les AMAP manquent de maraîchers, pourquoi ne pas tirer partie des toits plats de la ville pour y cultiver des légumes ? Outre les avantages liés à la végétalisation il y en aurait d'autres :

    • Créer du lien social autour des potagers.
    • Permettre des cultures pour les plus démunis
    • Réduire le trafic grâce à une cultures proche des consommateurs (moins de transports)

    Végétaliser des toits pour y créer des espaces verts publics et privés permettrait aussi de combler le manque d'espaces verts dont souffre Boulogne, en créant des lieux sûrs, et accessibles aux personnes âgées des immeubles concernés.

    Bref deux initiatives "développement durable" : la végétalisation, et l'agriculture urbaine, à promouvoir voire développer par l'association "les Boulonnais en mouvement" ?

    Pour en savoir plus : un rapport complet établi à l'occasion du PLU 2004 de Montréal (merci LM).

  • On ne riz plus, on est ver !

    Deux informations ont attiré mon attention aujourd'hui.

    La première est inquiétante : c'est l'augmentation de 30% du prix du riz à la bourse de Bangkok, suite à l'annonce par l'Egypte d'arrêter ses exportations.

    Je connaissais le riz Basmati (Inde), le riz Thaï, le riz américain (Uncle Ben's), le riz de Camargue... Vous connaissiez le riz Egyptien ? Moi non.  Et pourtant, renseignement pris, l'Egypte est bien un gros producteur de riz, dans la vallée de Nil. En fait le plus gros producteur du Moyen Orient. On peut donc comprendre une certains réaction des marchés : mais à ce point...  J'entendais sur BFM ce matin que les variations des cours que l'on vit en ce moment étaient surtout liées à un déséquilibre : les liquidités ne sont plus chez les Banques, mais chez les spéculateurs, qui en profitent...

    Peu réjouissant, tout celà...

    Mais heureusement,  la seconde information m'a rassuré : si nous ne pouvons plus manger de riz, peut-être pourrons-nous manger... des insectes ? D'après un article du Temps, le journal suisse, l'ONU voudrait en effet favoriser la consommation d'insectes.

    Les avantages seraient multiples :

    1. le taux de conversion est excellent : jusqu'à 90% de ce qu'ils mangent est converti en viande, contre 10% pour l'élevage classique : que d'économies en fabrication et transport de nourritures pour bétail !
    2. ils ont des propriétés nutritives intéressantes
    3. ils produisent peu de déchets, 80% de leur corps se mange contre 50% pour l'élevage classique

    La substitution de la viande classique par des insectes permettrait donc de réduire la pression sur les ressources naturelles mondiales, et mieux faire face à la croissance démographique à venir. Seul hic : c'est un peu répugnant pour notre culture occidentale (mais de nombreux pays en font des mets de choix) : il est donc envisagé de les convertir en farine.

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