On parle beaucoup de toits végétalisés.
Les projets pour le Trapèze de Boulogne-Billancourt prévoient d'ailleurs l'utilisation de cette technique.
Ils permettent entre autres :
- d'éviter l'engorgement des réseaux d'assainissement,
- de contribuer à l'assainissement de l'air,
- d'offrir des surfaces complémentaires d'espaces verts,
- d'améliorer l'isolation phonique et thermique des bâtiments
- de réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain (exemple : 6% des toits de Montréal couverts = 1°C en moins l'été)
L'exposition "Le monde dont tu es le héros", sur l'Ile Saint-Germain, m'a permis de découvrir une initiative complémentaire à la végétalisation : des potagers sur les toits, sortes de jardins ouvriers sur les toits.
Puisqu'en région parisienne les AMAP manquent de maraîchers, pourquoi ne pas tirer partie des toits plats de la ville pour y cultiver des légumes ? Outre les avantages liés à la végétalisation il y en aurait d'autres :
- Créer du lien social autour des potagers.
- Permettre des cultures pour les plus démunis
- Réduire le trafic grâce à une cultures proche des consommateurs (moins de transports)
Végétaliser des toits pour y créer des espaces verts publics et privés permettrait aussi de combler le manque d'espaces verts dont souffre Boulogne, en créant des lieux sûrs, et accessibles aux personnes âgées des immeubles concernés.
Bref deux initiatives "développement durable" : la végétalisation, et l'agriculture urbaine, à promouvoir voire développer par l'association "les Boulonnais en mouvement" ?
Pour en savoir plus : un rapport complet établi à l'occasion du PLU 2004 de Montréal (merci LM).