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démocratie locale

  • Conseil municipal de Boulogne du 15 mai

    Attiré par le point n°7 de l'ordre du jour du conseil municipal de Boulogne du 15 mai, j'avais décidé de m'y rendre.

    Le point n°7 de l'ordre du jour était : "Démocratie de proximité – Périmètre – Dénomination, composition et modalités de fonctionnement des Conseils de Quartier. Commission des Affaires Générales et Sociales (M. Bacchetta)".  Sujet intéressant et au coeur de la campagne de la liste Modem - Les Boulonnais en Mouvement. Après deux mois de réflexion, nul doute que la nouvelle équipe UMP allait proposer des modalités de fonctionnement originales, un mode de désignation original. D'autant que chacun se souvient par coeur de la proposition 99 du programme de PC Baguet : "développer et renforcer l'action et le rôle des conseils de quartier."

    Le conseiller responsable du sujet était Mr Bacchetta, un ancien UDF-Modem rallié à PC Baguet pendant la campagne. Voici ce que j'ai retenu de son intervention :

    1. Extension des conseils de 20 à 26 citoyens. Plus on est de fous plus on rit, mais pourquoi pas 27 ou 25, on ne sait pas.
    2. Réduction de la durée du mandat à 2 ans pour permettre à plus de citoyens d'en faire partie : plutôt une bonne idée.
    3. Nomination des 26*7=182 conseillers de quartiers par cooptation, la liste étant fournie en séance. Fourcade regrette cette mise à disposition tardive ainsi que le manque d'information sur la liste (exemple : pas d'adresses permettant de vérifier la bonne représentativité géographique), et le PS obtient même une suspension de séance pour avoir le temps de la lire avant le vote.

    Finalement les conseillers UMP, bons soldats, votent pour, et les autres s'abstiennent ou ne prennent pas part au vote.

    La critique est facile et l'art est diffcile, mais sur le sujet, malgré les points 1 et 2 plutôt positifs, le sentiment qui prédomine est plutôt une déception, car on aurait pu s'attendre à un élan plus significatif sur le sujet. On peut regretter en particulier :

    • Le néant sur le renforcement de l'action des conseils de quartier (une proposition de la campagne), et rien non plus sur les modalités de fonctionnement. D'ailleurs le PS qui interroge sur le fonctionnement des conseils se fait renvoyer dans ses buts par Mr Le Maire : "laissez les s'organiser". Une bonne façon de se raccrocher aux branches quand on n'a pas bossé son dossier autant que le prévoyait l'ordre du jour...
    • Une méthode de nomination des conseillers absolument pas transparente : aucun appel public à candidature (même dans mon village natal de 300 habitants il y a un appel formel à candidature pour les conseils de quartier), et même dans une logique de cooptation, aucune information sur la façon dont ont été choisis les conseillers : répartition géographique ? représentativités des tranches d'âge ? représentativité des milieux sociaux, des métiers ? représentativités des types de cellules familiales ? des lieux de travail ? Tout laisse croire qu'on a plutôt cherché les copains des copains pour trouver 182 noms. Et casé un représentant de chaque groupe municipal dans chaque quartier, prenant soin au passage de récompenser un jeune militant UMP qui a bien tracté pendant la campagne, mais aussi de ne mettre aucun adhérent du Modem -sauf erreur-, mais çà on pouvait s'y attendre.
    • Une méthode municipale un peu hardie pour faire voter la liste des conseillers, fournie à la dernière minute, rendant le débat impossible : bel exemple de démocratie interne au sein du conseil municipal, qui laisse perplexe.

    Bref un côté un peu "mascarade", comme l'a scandé Sylvain Canet pendant le Conseil. Espérons que la suite sera plus rassurante.

    Plus globalement, j'ai surtout été surpris par l'ambiance hall de gare de la table du Conseil : on se lève, on discute en messes basses, on rigole entre-soi, bref on n'est pas toujours très attentifs aux interventions et débats dans les rangs des conseillers. Il n'en ressort pas une très grande impression de sérieux, mais plutôt une espèce de connivence d'un milieu "entre-soi" qui méprise un peu la chose publique mais s'amuse bien tout en se désintéressant ostensiblement de certains sujets.. Et surtout nous avons un gros souci de santé publique : certains de ces messieurs ont de gros problèmes de prostates pour avoir besoin de se lever aussi souvent ;-)

  • Première interview de PCB

    PC Baguet a donné son premier interview post-élection, au journal le Parisien.

    Il persiste sur son projet d'extension de la ligne 9, mais laisse entrevoir que l'enfouissement n'est pas pour demain ("il faut d'abord poser les bases de la maison")...

    Il aborde aussi la démocratie de proximité, il souhaite doubler les interlocuteurs dans chacun des 7 quartiers. Mais au lieu de mettre deux conseillers par quartier ce qui est un bon début, ne serait-il pas plus judicieux à terme de redessiner et réduire la taille des quartiers comme le proposait le Modem dans le premier chapitre de son programme ?

    4091551.jpgCar même si c'est souvent le cas dans les grandes villes, est-il normal que les côtés impairs et pairs d'une grande avenue fassent partie d'un quartier différent ? Utiliser les grands axes comme frontières a un côté pratique administrativement parlant, mais ne correspond pas aux quartiers vécus par les habitants, qui s'articulent plus autour des centralités marchandes (cliquer sur la carte ci-contre), des stations de bus/métro les plus proches voire des écoles de leurs enfants.