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réchauffement climatique

  • Faut-il brûler les climato-sceptiques ?

    Dans une longue interview dans "Parlons Net', Vincent Courtillot, un des représentant en France des "climato-sceptiques", qui pensent que le CO2 anthropique n'est pas la principale source du réchauffement climatique observé, revient sur cette question, sur Copenhague, sur le fonctionnement du GIEC, et quelques autres sujets. Il reproche en particulier au GIEC :

    1) de ne pas expliciter assez clairement les incertitudes sur les résultats

    2) le processus de "synthèse" qu iest politisé, et ne fait apparaître aucun des doutes exprimés dans le document complet,  dans la synthèse "pour décideurs" de 10 pages.

    Pour lui, le réchauffement climatique ne devrait pas mobiliser autant les énergies et les investissements: il y a des problèmes plus urgents : accès à l'eau, déchets urbains, faim dans le monde...

    Il indique aussi que pour lui la vérité en science n'est pas le résultat d'un consensus ou d'un vote démocratique, mais d'un processus scientifique de modélisation et de mise à l'épreuve du modèle par des expériences ou des observations. Il a par exemple fallu plus de 50 ans pour que la théorie de la dérive des continents soit acceptée...

    Les 3 vidéos ci-dessous sont à écouter, elles me semblent intéressantes et recadrent bien le sujet.

     

  • La fin des glaciers avant 2100 ?

    Ne vous méprenez pas sur le titre de cette note : il ne s'agit pas d'un plaidoyer pour la défense d'une profession en voie de disparition : il y aura probablement encore des marchands de glaces artisanales en 2100, même si quelques marques industrielles que je ne citerai pas commencent à envahir un peu le marché.

    Le sujet est un peu plus grave : d'après un rapport de l'ONU, au rythme des fontes actuelles, les glaciers auront complètement disparu du Monde d'ici 2100.

    Au delà de leur caractère impressionant d'une beauté grandiose, selon le rapport, "la fonte accélérée des glaciers ou leur retrait des glaciers auront de graves répercussions sur l'environnement, le bien-être humain, la végétation, les moyens de subsistance, les risques naturels, l'eau, l'approvisionnement en énergie et l’économie en général."

    Deux attitudes possibles :

    1. En profiter pour aller les voir tant qu'il est encore temps, avec son hélicoptère et son 4x4. 2100 c'est loin, et nos enfants pourront se contenter de voir tout ça sur des DVD.
    2. S'engager pour essayer de retarder voire inverser cette tendance en agissant contre le réchauffement climatique

    Cochez la bonne case, messieurs les dirigeants.

    sources : ici et

    pano_glacier_trient.jpg
  • Des navets sur les toits de Boulogne ?

    174612435.jpgOn parle beaucoup de toits végétalisés.
    Les projets pour le Trapèze de Boulogne-Billancourt prévoient d'ailleurs l'utilisation de cette technique.

    Ils permettent entre autres :

    • d'éviter l'engorgement des réseaux d'assainissement,
    • de contribuer à l'assainissement de l'air,
    • d'offrir des surfaces complémentaires d'espaces verts,
    • d'améliorer l'isolation phonique et thermique des bâtiments
    • de réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain (exemple : 6% des toits de Montréal couverts = 1°C en moins l'été)

    2087126714.jpgL'exposition "Le monde dont tu es le héros", sur l'Ile Saint-Germain, m'a permis de découvrir une initiative complémentaire à la végétalisation : des potagers sur les toits, sortes de jardins ouvriers sur les toits.

    Puisqu'en région parisienne les AMAP manquent de maraîchers, pourquoi ne pas tirer partie des toits plats de la ville pour y cultiver des légumes ? Outre les avantages liés à la végétalisation il y en aurait d'autres :

    • Créer du lien social autour des potagers.
    • Permettre des cultures pour les plus démunis
    • Réduire le trafic grâce à une cultures proche des consommateurs (moins de transports)

    Végétaliser des toits pour y créer des espaces verts publics et privés permettrait aussi de combler le manque d'espaces verts dont souffre Boulogne, en créant des lieux sûrs, et accessibles aux personnes âgées des immeubles concernés.

    Bref deux initiatives "développement durable" : la végétalisation, et l'agriculture urbaine, à promouvoir voire développer par l'association "les Boulonnais en mouvement" ?

    Pour en savoir plus : un rapport complet établi à l'occasion du PLU 2004 de Montréal (merci LM).