L'Italie a été au coeur de l'actualité ces derniers jours:
- D'abord le PDG de Telecom Italia, qui lors d'une convention marketing avec les cadres du groupe, a non seulement été un peu vulgaire, mais a démontré son inculture, en prenant exemple pour motiver ses troupes, sur le fameux succès de Napoleton (sic)... à Waterloo ! La video sur Utube, prise par l'un des cadres présents, fait en tout cas beaucoup parler d'elle.
 - Ensuite avec la victoire aux élections italiennes de Silvio Berlusconi, emblême de la démocratie, de l'indépendance des pouvoirs politique, médiatique et économique ;-) et qui dispose désormais d'une large majorité à la Chambre et au Sénat italiens.
Cette victoire compromet d'ailleurs définitivement le rachat d'Alitalia par Air France-KLM auquel "Il cavaliere" est fermement opposé. Air France-KLM se consolera peut-être, puisqu'une possible fusion entre ses deux partenaires américains Delta et Northwest vient d'être annoncée. Elle mettrait le groupe franco-néerlandais à l'abri d'un rachat de l'un des deux par un concurrent. 
En France, le spectre inflationniste revient, puisque les prix à la consommation ont augmenté de 0,8% au mois de Mars (+3,2% sur un an), la plus forte hausse mensuelle depuis 20 ans. Celà est essentiellement dû à l'augmentation du prix de l'énergie (+12,7% sur un an), mais ne va pas faciliter la tâche de Christine Lagarde pour relancer la croissance, réduire les déficits et créer des emplois : Bercy révise d'ailleurs à la baisse les perspectives de création d'emplois : 190 000 pour 2008, contre 290 000 prévus en octobre dernier. Espérons que Bercy n'ait pas pris Waterloo comme modèle, lui aussi...

On notera cette semaine l'annonce d'une possible fusion : celle de deux syndicats, la CFE-CGC et l'UNSA, sur laquelle les instances dirigeantes se prononceront jeudi. Cette décision si elle se confirme d'ici la fin de l'année, serait sans doute la conséquence du projet de réforme sur la représentatitivité des syndicats.
Le Monde révélait il y a quelques jour des manoeuvres élyséennes visant à neutraliser le Modem. Parallèlement, certains sénateurs Modem annonçaient leur départ du Modem, prétextant des désaccords divers dont personne n'est dupe, leur objectif étant probablement, avant tout, de conserver leur siège de sénateur en rejoingnant l'UMP, le Modem n'ayant pas obtenu assez de grands électeurs aux municipales.
