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5 POURQUOI - Page 23

  • Elections départementales Modem92

    Le 27 septembre prochain auront lieu entre autres deux élections départementales internes au Modem :

    • les élections pour la présidence départementale
    • les élections pour le conseil départemental

    J'ai décidé de soutenir la liste de Pierre Creuzet "Vraiment Modem !" pour la présidence et de m'associer au "collectif vraiment oranges ! " -soutenue par P. Creuzet- pour le conseil départemental. Je reviens d'ailleurs ce soir d'une réunion de "recrutement" de la liste "collectif vraiment orange" organisée à Boulogne-Billancourt en présence de Pierre Creuzet. Cette réunion a confirmé mon choix, motivé par 3 raisons principales :

    1. L'espoir d'un nouveau souffle : si la présidence départementale intérimaire n'a pas démérité vu le contexte, je suis convaincu que Pierre Creuzet a l'énergie pour impulser une dynamique supplémentaire qui permettra de mieux faire entendre la voix du modem92 sur des sujets régionaux comme le Grand Paris, la Défense, le logement, ... Cette dynamique a permis à sa liste de dépasser les 20% aux dernières municipales à Nanterre, dans un contexte difficile.
    2. L'espoir d'une fédération d'adhérents actifs en réseau, travaillant avec les experts de la société civile et sur le terrain
      Par exemple, depuis un an que je suis au Modem, l'une des seules rencontres thématiques inter-sections à laquelle j'ai été invité et que j'ai particulièrement appréciée a été organisée à Nanterre par... Pierre Creuzet et son équipe : il s'agissait d'une soirée sur la gestion des centres-villes. Elle réunissait acteurs politiques et experts de la société civile, avec des interventions de chercheurs de l'INRETS, d'élus de Londres, de la région parisienne, des reportages sur des expériences menées dans plusieurs villes européennes... bref un gisement d'idées qui nous a d'ailleurs bien servi pour notre programme municipal à Boulogne.
    3. L'espoir d'une prise en compte sincère de l'Environnement dans les propositions et prises de position du modem92, au delà d'un effet de mode. P. Creuzet se dit "écolo depuis longtemps", il est d'ailleurs l'un des rares Modem à avoir réussi une Alliance avec les Verts pour les dernières municipales.

    Pour en savoir plus : site "Vraiment modem !" et "Collectif vraiment orange ! " : http://www.92democrate.com 

    Pour en faire plus : si vous souhaitez vous investir pour le département et rejoindre la liste "collectif vraiment orange !" pour le conseil national en envoyant un mail à collectifvraimentorange@gmail.com ou téléphonez au 06 13 92 11 76.

    REJOIGNEZ NOUS pour faire du Modem92 un vrai collectif d'adhérents engagés !

  • JO : le vrai tableau des médailles

    En ces derniers jours de vacances -pour moi en tout cas-, un peu de futilité avant d'attaquer les choses sérieuses...

    En période de JO, on nous sert à chaque fois le fameux "tableau des médailles", sensé représenter le classement des nations. Mais comment interpréter ce classement ? Que signifie-t-il ?

    Il présente plusieurs caractéristiques :

    • Il classe en fonction du nombre de médailles d'or, puis en cas d'égalité en fonction du nombre de médaille d'argent, etc. Ainsi une nation avec une médaille d'or et c'est tout est classée devant une nation avec 20 médailles d'argent...
    • Il ne prend pas en compte la taille des pays. Or la Chine avec 1,6 milliards d'habitant dispose d'un vivier de champions potentiels sans doute supérieur à celui de l'Estonie et son 1,3 million d'habitant...

    Voici donc en exclusivité le vrai weird-tableau des médailles (lien), qui présente notamment :

    1. un classement par points (or=3pts, argent=2pts, bronze=1pts)
    2. deux classements qui gomment les effets démographiques et économiques : en points par habitant et points par $ de PIB.

    Qu'en retenir ?

    • Les Bahamas mais surtout la Jamaïque avec notamment ses sprinters tiennent la tête du classement en points par habitant.
    • Les Etats-Unis et la Chine doivent beaucoup leur succès à leur population, puisqu'ils, ils rétrogradent respectivement à la 46è et 67è place en points par habitant, et respectivement 71è et 43è en points/$ PIB.
    • L'Australie est le seul pays à être présent dans les 10 premiers à la fois en classements "bruts" (officiel, points, nombre de médailles)  et en points par habitants. Les Australiens sont bons compétiteurs dans les sports d'eau et en particulier la natation.
    • La France, qui atteint pour la première fois le score de 40 médailles, est 10è au classement officiel, 7è au classement par points, mais 32è au classement points/habitant et 57è au classement points/$PIB.
    • L'Inde, grande concurrente de la Chine dans le business, est en queue de classement : infrastructure sportives insuffisantes et manque de moyens dans un pays qui valorise plus l'intellect pur, et dont le sport national -le cricket- n'est pas représenté aux JO... Pour plus de détails, voir l'article du Monde sur le sujet.
      D'autres gros pays démographiques comme l'Indonésie, le Pakistan, le Nigéria, le Bengladesh sont également assez absents ou presque des podiums.
  • Le temps de l'économie durable est arrivé

    Dans le quotidien le Monde daté samedi 23/8, Corinne Lepage, vice-présidente du Modem, écrit :

    En matière économique, la méthode Coué n'a guère d'efficacité. La récession à laquelle nous devons faire face devrait être l'occasion de mettre en place une révolution économique comparable à celle qu'a pu être, au moment de la crise de 1929, le New Deal. Certes, on pourrait objecter que ce n'est pas dans les périodes de récession que l'on peut changer les orientations, puisqu'il faut au contraire tout faire pour relancer la croissance, et par voie de conséquence privilégier les secteurs industriels traditionnels qui sont les plus conséquents en termes d'emplois. Mais c'est précisément parce que nous sommes dans une récession dont l'origine est due aux comportements " anti-durables " des acteurs économiques (" anti-durable " étant compris comme l'antithèse de ce qu'une démarche globale et intégrant le long terme aurait induit) que le moment est venu de faire notre révolution.

    Révolution énergétique d'abord, en tournant délibérément le dos à la société du pétrole. Cela implique d'employer toute notre capacité à continuer de réduire notre utilisation pétrolière, même si le prix du baril baisse. Rappelons que les ressources des sociétés et des Etats pétroliers n'ont jamais été aussi élevées, ce qui permet à ces derniers et à leurs fonds souverains de racheter à bas prix des pans entiers de l'économie occidentale.

    Les comportements des consommateurs ont commencé à changer. J'ose espérer que les arbitrages budgétaires pour 2009 continueront à les encourager dans cette voie, non seulement par le système du bonus-malus (puisque le bonus a un effet incitatif en termes d'achat, ce qui n'est pas négligeable en période de récession économique), mais également par la généralisation des plans de déplacements, par la systématisation du covoiturage, par une véritable impulsion donnée aux transports collectifs et aux déplacements doux. Toutes les conséquences doivent en être tirées, notamment l'abandon de toute nouvelle voirie autoroutière, pour transférer les crédits correspondants sur le transport collectif.

    Il faut également un changement complet de politique en termes d'aménagement du territoire pour rapprocher le domicile du travail, et favoriser les politiques de relocalisation que l'augmentation massive du coût de transport va enfin permettre. Le rapprochement des lieux de production des bassins de consommation va être rendu possible par un transport qui paiera la réalité de son coût et de son énergie. La réduction de notre dépendance énergétique passe bien sûr par une réduction massive de notre consommation énergétique indépendamment du transport. C'est l'occasion d'orienter les dépenses réduites des ménages et des entreprises non pas vers la consommation courante et inutile, mais vers des investissements générateurs d'économies pour les ménages et la collectivité.

    C'est une véritable reconversion industrielle qui apparaît nécessaire pour rendre possible un développement durable individuel et collectif. Cela veut dire aussi sortir de cette contradiction totale entre la publicité (au sens traditionnel ou au sens politique du terme) en faveur du " toujours plus " et la conscience de plus en plus répandue de l'impossibilité du " toujours plus ". Le développement doit être sobre, c'est-à-dire offrir moins de produits et davantage de services.

    Révolution alimentaire, également, en tournant le dos aux politiques suicidaires poursuivies dans les pays du Nord et du Sud. Celles-ci conduisent à une crise alimentaire dans les pays du Sud que les bonnes récoltes de 2008 ne suffiront pas à résoudre, à un renchérissement massif de l'alimentation dans les pays du Nord qui ne profite guère à l'immense majorité des agriculteurs et qui a conduit à une pollution pour des décennies des sols, des sous-sols et des eaux, notamment en France.

    Même des organismes favorables à l'agriculture intensive, comme l'Institut national de la recherche agronomique, reconnaissent que le moment est venu de changer de politique : relancer l'agriculture vivrière dans les pays du Sud, abandonner des cultures déraisonnables compte tenu de leurs besoins en eau dans les pays secs, généraliser le système des Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne afin d' améliorer la qualité de vie des producteurs comme celle des consommateurs, utiliser la science, développer massivement les techniques de l'agriculture biologique et intégrée, réduire dans les villes du Nord la part carnée de l'alimentation au bénéfice des calories végétales.

    Le renchérissement du coût de la vie et une meilleure information en termes de santé permettent aux consommateurs des pays riches de changer leur comportement. La crise alimentaire mondiale rend obligatoire pour les pays du Sud un changement de stratégie auquel tous les responsables des choix tragiques d'hier les invitent !

    Révolution financière enfin, en sortant de la tragédie de l'immédiateté et de la cupidité qui veulent ignorer les conséquences à long terme, ignorance rendue d'autant plus facile que les conséquences en termes individuels apparaissent en règle générale inexistantes. Il est plus que temps que la pierre angulaire du libéralisme, c'est-à-dire la responsabilité, reprenne ses lettres de noblesse. Cela signifie que tout acteur économique ne serait plus assuré comme aujourd'hui de son impunité, voire de ses " parachutes dorés " en cas d'échec. Il serait au contraire assuré de sa responsabilité personnelle, ce qui impliquerait la prise en compte du long terme. De même, il est plus que temps de sortir d'un hyper-capitalisme financier qui tue l'économie réelle et se moque comme d'une guigne du long terme. C'est précisément en réintroduisant l'avenir dans les mécanismes financiers et dans les contrôles, qu'il s'agisse des règles prudentielles ou des limitations qui vont apparaître comme indispensables dans la liberté dont jouissent les fonds souverains par exemple, qu'une économie durable pourra se mettre en place.

    En réalité, ce à quoi la récession nous appelle est une révolution des valeurs. L'effacement de l'avenir dans nos sociétés, qui se traduit notamment par une hyper-matérialité, une valorisation extrême du court terme, voire de l'immédiat, est la cause de nos maux. Nous n'avons plus le choix d'un changement de paradigme. L'économie durable est le seul remède qui permettra à la planète à la fois de répondre aux limites physiques que rencontre la croissance et à la nécessité de permettre un développement harmonieux et plus solidaire de nos générations. 

  • Mise en service du LHC

    Ca y est : après plus de 15 ans d'études et de mise au point, le LHC (Large Hadron Collider) devrait voir le jour et être mis en service au CERN (Centre Européen pour la Recherche Nucléaire) le 10 septembre prochain.

    Le LHC va propulser des protons et ions de plomb à 99,9999% de la vitesse de la lumière, en sens inverse. Leur collision en des points précis va générer des réactions en chaîne, et l'énergie atteinte devrait permettre de générer des bosons de Higgs, une particule importante pour expliquer les phénomènes de gravité. Il s'agit de le trouver si possible avant les américains, qui ont un projet similaire. Les résultats pourraient marquer le début d'une nouvelle ère le physique.

    Les chercheurs et ingénieurs européens vont enfin voir l'aboutissement de 15 ans de labeur, un sacré projet au coeur de la recherche fondamentale, pure et dure. Une recherche dont on ne peut prédire les retombées sur notre vie de tous les jours, et qui ne rapporte pas directement de taxe professionnelle... Mais une recherche pourtant essentielle, et qui finit par avoir de grandes retombées : sans recherche fondamentale, pas de lumière électrique, et plus proche de nous, sans le CERN, probablement pas de WEB, puisque c'est là qu'est né au début des années 90 le langage des pages web (html pour les experts), mis au point par les chercheurs pour communiquer entre eux...

    Et ce ne sont que des exemples parmis d'autres. En tout cas, ce n’est pas en faisant de la recherche appliquée sur les bougies qu’on aurait inventé la lampe à incandescence ; et ce n'est pas la R&D sur le téléphone qui aurait pu amener à la création du Web. La science doit disposer d’espace laissé à la curiosité et à l’imagination. La politique aussi, d'ailleurs, qui semble parfois en manquer, d'imagination.

    Pour en savoir plus sur la recherche fondamentale, vu du CERN : cliquer ici.

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