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5 POURQUOI - Page 26

  • L'Europe a besoin de collaboratif

    europe.pngJ'ai le débat parfois avec mes collaborateurs au travail, qui ont parfois du mal à accepter une logique collaborative.

    C'est quoi faire du collaboratif ? C'est le contraire du transactionnel. En transactionnel, vous faites quelque chose, et vous le "vendez". Un truc bien ficelé, fignolé, les autres achètent ou pas, votent pour ou contre. C'est ce qui doit être fait lorsqu'on veut engager une grosse dépense, lors de la décision finale. Mais avant, il faut faire du collaboratif.

    Le collaboratif, c'est accepter de partager un embryon d'idée, quelque chose de pas fini, de pas complètement ficelé, et dire aux autres "corrigeons-le, finissons-le ensemble, apportez-moi vos idées, apportez votre pierre à l'édifice".

    Celà implique trois "rupture culturelles" par rapport à la pratique transactionnelle.

    1. Il faut accepter de montrer ses erreurs, ses insuffisances, s'exposer plus aux critiques, à ceux qui veulent recevoir du "tout prêt". Ce n'est pas toujours facile à accepter et parfois difficile à vivre, même.
    2. Ensuite il ne faut donc pas s'accrocher à ses premières idées "a priori" coûte que coûte, mais accepter de changer d'avis : on part dans l'idée de faire une voiture, et à l'arrivée on fabrique un bateau... car c'est celà qu'il fallait.
    3. Enfin, c'est aussi accepter de ne plus pouvoir dire "c'est mon projet à moi je l'ai fait tout seul". C'est être humble : sans diriger une équipe qui produit et vend quelque chose, c'est simplement créer une dynamique ou chacun a pu trouver une place et contribuer à enrichir le projet, anonymement ou pas.

    Cette démarche est pour moi une étape indispensable pour mieux coller aux attentes, et préparer les esprits aux changements, faire adhérer. Mais bien sûr, elle doit être suivie d'une phase où des experts vont fignoler et rendre le dossier plus rigoureux, puis le mettre en oeuvre.

    L'Europe, si lointaine pour bon nombre d'Européens et de Français, a besoin de création plus collaborative, pour ne pas donner l'impression que "la commission" décide de tout dans son coin, et se rapprocher des citoyens. C'est comme celà que l'Europe pourra reconquérir le coeur des Français, des Irlandais, etc : s'ils sont associés à des projets Européens, proches d'eux.

    Le Modem doit y contribuer.

  • Europe et crise financière : la BCE, assureur militant ?

    L'hebdo Marianne publie une chronique intéressante sur la place et le rôle de l'Europe : "l'Europe peut-elle protéger de la crise financière ?"

    L'auteur rappelle d'abord que démographiquement l'Europe va passer de 20% de la population mondiale en 1900 à 4% en 2100.

    Pour lui, les guerres qui ont déchiré l'Europe étaient issues des nationalismes, et l'Europe est née du refus de la guerre. Les refus de l'Europe sont ainsi en quelque sorte des retours aux nationalismes, perçus comme les derniers remparts contre le libéralisme et la mondialisation, deux mots (maux?) dont l'Europe serait le Cheval de Troie.

    maif.pngPour conquérir les Européens, l'Europe devrait donc selon lui les protéger des crises financières. Or la cause principale de la crise est la faiblesse structurelle des contrôles du monde financier, les contrôleurs étant payés par les contrôlés !

    L'Europe devrait donc mieux contrôler, selon lui. Et elle en serait bien loin aujourd'hui, à l'image de la BCE, qui en injectant des liquidités pour pallier à la crise joue plutôt un rôle d'assureur que de superviseur. Un peu comme si après qu'un chauffard ait brûlé un feu rouge et causé un accident, non seulement on ne lui infligeait pas d'amende, mais en plus on lui réparait sa voiture gratis, et en plus avec l'argent des victimes !

  • Pub !

    Il est peu probable que çà serve à quelque chose, à part à faire vivre un peu mieux les salariés de l'entreprise en charge de la campagne. Probablement, c'est un peu prendre les gens pour des imbéciles. Et sûrement, c'est maladroit.

    3062089951-on-le-fait-pas-mais-on-dit-qu-on-le.jpg

    Le coût de cette campagne, soit environ 4 millions d'euros, représente 2€ euros prélevés au mois de juin sur le salaire de chacun des quelques 2 millions de smicards que compte la France. Le SMIC étant de l'ordre de 1000€ bruts, celà représente 0,2% de leur salaire environ.

     

     
  • Bonus/malus écologique

    Il est des mesures qui vont dans le bon sens, mais que l'on a du mal à comprendre dans leurs détails.

    Ainsi du bonus-malus écologique qui s'applique aux ventes de véhicules neufs, en fonction de leur pollution en gramme de CO2 par kilomètre.

    L'histogramme ci-dessous rappelle les seuils et valeurs de bonus/malus associées :

    bonus-malus.png

    Premier constat : il y a des seuils.

    Ainsi, passer de 121 à 120 gramme de CO2/km fait gagner 500€ (on passe d'un bonus de 200€ à 700€), alors que passer de 60 à 30 ou de 120 à 110 ne fait strictement rien gagner ! Le gramme de CO2 n'aurait-il pas toujours le même coût ? Pourquoi n'établit-on pas de règles sans effets de seuil ?

    Second constat : les seuils s'appliquent aux modèles HORS OPTION.

    En effet les modèles sont classé dans une tranche ou une autre en fonction de tests réalisés sur des modèles de base. Ceci devrait pousser les constructeurs à créer des modèles de base "allégés" où les fonctions sources de CO2 (les fonctions lourdes ou consommatrices d'énergie) ne sont pas en base, mais en OPTION : le consommateur peut prendre l'option, mais ne payera pas le malus associé pour autant même si l'option fait dépasser le seuil de CO2.

     

     

  • Europe : l'Irlande dit "No!"

    3974546898-l-irlande-resiste-l-europe.jpgBien qu'ayant voté oui au référendum français après avoir longuement hésité, le non Irlandais à l'Europe me réjouit (un peu seulement). Car il démontre encore une fois, que l'Europe que nous construisons n'est pas celle que les peuples veulent.

    Et qu'il est grand temps de changer. Espérons que les responsables européens en tiendront compte.

    Ce n'est pas qu'une affaire de communication, c'est aussi sur le fond.

    Comme le dit F. Bayrou, l'Europe a besoin d'être incarnée pour ne pas être cet espèce de centre bureaucratique qu'elle semble être parfois ("Bruxelles" comme on entend parfois, avec tout ce que çà sous-entend de technocratique)