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dacia

  • Fin de la grève chez Dacia

    L'usine Renault de Roumanie a redémarré vendredi à 13H, après presque trois semaines de grève.  Les syndicats ont obtenus + 28% d'augmentation. Le salaire moyen est désormais de 354€ par mois, 43% de plus que la moyenne roumaine d'après la direction de Renault.
    Pour rattraper le retard de production, des jours de fermeture en avril vont être annulés.

    La direction chiffre les pertes à 13 millions d'euros, mais Reuters a estimé les pertes entre 30 et 50 millions d'euros.

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  • La fin du low-cost ?

    Deux phénomènes sont remarquables ces temps-ci :

    • D'une part une croissance folle en Chine et en Inde et d'autres pays émergent, croissance qui s'accompagne de tensions sur les marchés des matières premières (pétrole, mais aussi acier, riz...) dont les prix grimpent à vitesse grand V en raison de la demande croissante et une offre qui ne suit pas...
    • D'autre part, un développement social de ces pays, avec par exemple des Grève à l'usine Dacia en Roumanie, à l'usine Nike Ching Luh Shoes au Vietnam, et l'adoption fin 2007 par la Chine d'une législation sociale d'inspiration européenne.

    Les pays dits "low-cost" vont-ils donc se rapprocher des "high costs" plus vite qu'on ne pourrait le penser ? Si tel était le cas, celà créerait potentiellement deux crises :

    • crise environnementale, car l'état de l'art technologique et encore plus les technologies mises en oeuvre dans les pays low cost ne permettent pas un développement "propre"
    • crise inflationiste, possible mais jugée peu probable à court terme d'après les économistes, car les revendications salariales dans les pays low-cost seraient en fait compensées par des gains de productivité.

    Si les conséquences semble difficilement prévisibles, il semble clair cependant que nous entrons dans une nouvelle économie de la rareté : on peut alors s'attendre à un repli sur soi des pays qui vont réduire leurs exportations pour se servir d'abord (comme l'Egypte pour le riz), repli sur soi dont les états très dépendants des importations risqueraient de pâtir...

    La France par exemple, prendrait alors peut-être massivement conscience de l'intérêt de son électricité nucléaire et revaloriserait peut-être son agriculture, mais pâtirait sûrement d'un cruel manque de certains minerais et industries primaires associées.

    A suivre...