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  • Faut-il brûler les climato-sceptiques ?

    Dans une longue interview dans "Parlons Net', Vincent Courtillot, un des représentant en France des "climato-sceptiques", qui pensent que le CO2 anthropique n'est pas la principale source du réchauffement climatique observé, revient sur cette question, sur Copenhague, sur le fonctionnement du GIEC, et quelques autres sujets. Il reproche en particulier au GIEC :

    1) de ne pas expliciter assez clairement les incertitudes sur les résultats

    2) le processus de "synthèse" qu iest politisé, et ne fait apparaître aucun des doutes exprimés dans le document complet,  dans la synthèse "pour décideurs" de 10 pages.

    Pour lui, le réchauffement climatique ne devrait pas mobiliser autant les énergies et les investissements: il y a des problèmes plus urgents : accès à l'eau, déchets urbains, faim dans le monde...

    Il indique aussi que pour lui la vérité en science n'est pas le résultat d'un consensus ou d'un vote démocratique, mais d'un processus scientifique de modélisation et de mise à l'épreuve du modèle par des expériences ou des observations. Il a par exemple fallu plus de 50 ans pour que la théorie de la dérive des continents soit acceptée...

    Les 3 vidéos ci-dessous sont à écouter, elles me semblent intéressantes et recadrent bien le sujet.

     

  • Qu'est ce qu'une société pérenne ?

    Dans un article précédent, j'évoquais la nécessité d'un humanisme pérenne. J'ai fait une petite tentative sur les schémas ci-dessous pour mettre en lumière trois (r)évolutions nécessaire pour tendre vers cet humanisme pérenne (les chiffres sont purement fictifs, et n'ont que vocation à illustrer).

    1. Première (r)évolution : vers une croissance de services et en qualité. Actuellement, nous produisons 10 biens, et 5 services pour une valeur de 15 ; demain nous n'auront besoin que de produire 5 biens et 11 services  : car nous produirons des biens qui durent, moins jetables, plus réparables. La croissance marchande sera donc une croissance de services, d'éducation, de formation, d'information, de culture, la production étant en partie remplacée par de la réparation, de l'entretien. La moindre production matérielle nécessitera moins de ressources : 5 au lieu de 10. La valeur de cette production sera supérieure par unité, car plus durable et de meilleure qualité.
    2. Deuxième (r)évolution : le recyclage . Au lieu de ne recycler que 1 déchet sur 10 (10%) , nous en recyclerons 4 sur 5 (80%). Un seul déchet sera redonné à la terre, et ce déchet sera "recyclé" par la terre en ressource utilisable par l'homme de telle sorte que le stock de déchets et de ressources sur la terre reste constant (Le CO2 est inclus dans cette notion de déchets). Toutes les industries d'extraction des ressources naturelles ont ainsi du souci à se faire, et à se reconvertir vers le recyclage et le renouvelable.
    3. Troisième (r)évolution : la redistribution. les revenus de travail seront mieux redistribués au profit du consommateur-travailleur au lieu de l'investisseur, pour plus de justice sociale. La finance doit être au service des hommes, et non le contraire.

    Un peu théorique, probablement simpliste, et rien de bien nouveau dans tout cela, j'en conviens. Mais les impacts de tout cela sont énormes.

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  • Vers un "Climate Gate" ?

    La nouvelle circule sur les blogs et est reprise par certains sites de la presse anglo-saxon, et pour l'instant uniquement Agoravox en France : le site du Hadley-Center aurait été piraté. Le Hadley Center est l'un des principaux organismes de mesures de données climatiques pour le compte du GIEC (Groupement Intergouvernemental d'Experts du Climat, qui travaille pour l'ONU). Le GIEC est l'organisme qui est à l'origine des thèses sur le réchauffement climatiques, thèses qui guident beaucoup les politiques environnementales actuelles, et qui doivent faire l'objet de discussion au sommet de Copenhague qui doit début dans quelques jours.

    Le hacker aurait eu accès à 1073 mails, et récupéré 72 documents. Parmi ces mails, on trouve des échanges suspects où leurs auteurs semblent échanger des propos sur des trucages de leurs résultats.

    Un exemple de phrase (en anglais) montrant du maquillage:

    "I’ve just completed Mike’s Nature trick of adding in the real temps to each series for the last 20 years (ie from 1981 onwards) amd from 1961 for Keith’s to hide the decline."

    Un exemple d'échange montrant un doute interne :

    "The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a travesty that we can’t. The CERES data published in the August BAMS 09 supplement on 2008 shows there should be even more warming: but the data are surely wrong. Our observing system is inadequate."

    D'autres échangent parlent de la façon d'écarter des processus de "peer review" les scientifiques qui ne seraient pas dans la "ligne éditoriale"...

    Curieusement la presse française ne reprend rien pour l'instant... Peut être le temps de vérifier la véracité de cette information ?

    En tout cas si tout ceci était confirmé, une enquête contradictoire serait nécessaire, et suivant les conclusions, il y aurait alors peut-être lieu de remettre un peu de rigueur et d'éthique scientifique au GIEC: en agissant ainsi, il desservent la science en général, et probablement la cause qu'ils croient défendre, à savoir le respect de l'environnement.

    En savoir plus (entre autres) :

    Agoravox

    BBC

    FOXNEWS

    The Telegraph

  • Faudra-t-il boycotter l'équipe de France

    Tphoto_1258626327083-1-0.jpgout le monde en parle, et il y a quasi unanimité sur ce point : la France ne mérite pas sa qualification, acquise grâce à une main volontaire de Thierry Henry, son capitaine.

    Bien sûr, 5 minutes avant la "main", il y avait peut être un penalty pour la France qui n'a pas été sifflé.

    Bien sûr, des erreurs d'arbitrage, il y en a tout le temps. Et on ne rejoue jamais les matches. Mais il faut un début à tout !

    Bien sûr, le foot n'est malheureusement pas le tennis : on ne voit jamais un joueur aller vers l'arbitre pour lui dire "j'ai fait faute".

    Bien sûr, souvent, le football montre le peu de cas qu'il fait du fair-play, les joueurs étant presque entraînés à simuler ou à tricher, car "ce qui compte, c'est le résultat".

    Mais quand même : peut-on être fier d'être Français, en se qualifiant dans ces conditions ? A l'heure où on parle d'identité nationale, la nôtre est-elle dans cette devise, "la fin justifie les moyens", "pour s'en sortir, il faut tricher" ? Les enfants, allez-y, tant que votre maîtresse ou votre prof ne vous voit pas, trichez ! Pas vu, pas pris ! Arnaquez vos clients, vos fournisseurs, vos partenaires ! Pas vu, pas pris !

    Ce match est finalement à l'image de notre époque, où seul le résultat compte, l'argent est roi, le cynisme absolu.

    Mais sommes-nous des animaux dans une jungle, prêt à tout pour "gagner" ?Gagner quoi, dans ces conditions ? Le mépris, la honte de soi ?

    Certaines valeurs doivent reprendre le dessus, et qu'on ne me dise pas que c'est être un  "bisounours" ou "moralisateur" que d'avoir quelques valeurs.

    Car il n'est pas impossible que les faveurs de l'arbitrage et de la FIFA à l'égard de l'équipe de France soient liées à quelque enjeu financier. Nicolas Sarkozy, d'ailleurs, fait profil bas : pourquoi ?

    Si l'Etat ne doit peut être pas s'immiscer dans les règlements de la FIFA, il faut au minimum que la FFF demande à rejouer la match, en "amical" si la FIFA se cache derrière le règlement.

    Elle pourrait aussi sanctionner Thierry "handy-man" Henry. S'il est un monde où l'efficacité ne doit pas prévaloir "à tout prix", c'est bien le Sport.

    En l'absence de réaction, il faudra appeler à boycotter les retransmissions télé des matches de l'équipe de France. Le pouvoir, notre seul pouvoir, reste le boycott.