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génétique

  • La (sur-)pêche modifie les gènes des poissons

    Des chercheurs ont étudié pendant 10 ans plusieurs espèces de poissons comme la morue, le saumon, le hareng, et des poissons plats.

    Il en ressort que :

    1. L'âge de la maturité sexuelle a baissé de 23-24% (6 espèces étudiées)
    2. La taille à maturité sexuelle a baissé de 20 à 33% (7 espèces étudiées)
    3. La diversité génétique a baissé de 21-22% (3 espèces étudiées)
    4. Suivant les espèces, les taux de fécondité ont soit augmenté, soit baissé

    1891142926.pngMême si l'étude ne le démontre pas formellement, une des explications est une évolution génétique darwinienne liée à la pêche au filet, qui favorise les poissons les plus petits capables de passer les mailles des filets.

    On serait donc là dans le même phénomène que l'impact de la chasse sur l'évolution de la taille des bois de cervidés (les chasseurs tuant plutôt les cerfs à gros bois, la tendance d'évolution était à la baisse), ou de l'impact des anti-biotiques sur les bactéries (qui mutent pour résister).


    S'il est clair que pour certaines espèces, il faut relâcher un peu la pression de la pêche sous peine de les voir disparaître, faut-il pêcher les petits poissons autant que les gros pour ne pas réduire la diversité génétique ? La question est véritablement posée.

    (Source : les Echos 17/4/2008)

    Les gros filets de l'UMP sont aussi en train de faire évoluer l'espèce Modem, en ne prenant que des gros poissons de l'ex-UDF. Espérons que la diversité "génétique" sera préservée chez les petits poissons !