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zéro émission

  • Renault et Nissan seuls sur le véhicules électrique de masse ?


    nissan-leaf-1-big.jpgNissan et son partenaire Renault, liés par une Alliance stratégique de plus de 10 ans, jouent gros avec le véhicule électrique.

    L'Alliance des deux constructeurs est la seule a avoir investi pour produire en masse des véhicules électriques, à hauteur de près de 500 000 véhicules par an à terme. Leur partenariat avec le constructeur NEC pour les batteries y est pour quelque chose, ainsi que des investissements dans des usines d'assemblage de batterie maintenus malgré la crise. C'est ainsi qu'en France, Flins accueillera une usine de batteries.

    Mais pour que les gens achètent, il faut des infrastructures, les deux compagnies ont donc également signé de nombreux partenariats avec des villes, des pays (Danemark, Israel) et leur partenaire "Project Better Place" pour l'installation d'infrastructures de recharges ou d'échanges de batterie (quick-drop).  La France est à l'étude par Better Place.

    Renault et Nissan pourraient donc bien prendre une sacré avance sur ce marché, la concurrence (Mitsubishi, Bolloré, Smart...) n'annonçant que des capacités de production confidentielles de l'ordre d'au plus 10 000 véhicules par an maximum chacun... A moins que le nouveau constructeur chinois BYD ne créée la surprise (ce n'est sans doute pas pour rien que les journaux parlent d'un accord entre Daimler et Renault d'une part, et Daimler et BYD d'autre part, d'ailleurs...)

    Nissan sera le premier à dégainer, avec la LEAF (ci-contre) présentée au salon de Genève et pour laquelle le constructeur annonce déjà plus de 56 000 précommandes aux USA, alors que la production 2011 ne dépassera pas 50 000...

    Les premiers véhicules Renault seront des véhicules utilitaires, destinés aux flottes (La Poste, EDF-GFD, Autolib...). Viendra ensuite l'offre aux particuliers, avec un concept innovant de location de la batterie pour pallier au coût rebutant des batteries (entre 7000 et 14000 euros suivant l'autonomie) : les véhicules ne devraient ainsi pas coûter plus chers qu'un véhicule thermique à l'achat, et peut être moins à l'usage (l'énergie étant moins chère, l'entretien moindre, mais il faut ajouter la location de la batterie). Par contre ils pollueront moins à la fois en therme d'émissions de gaz (pas seulement CO2, mais aussi particules, COV,NOx, ...) et en terme de pollution sonore.

    Renault est-il en passe de réussir son pari d'offrir "la mobilité durable pour tous" ?